Applications de la musicothérapie

On dit que la musique est capable de dompter les bêtes sauvages. C’est peut-être exagéré, mais parmi les effets directs de la musique, nous retrouvons sa capacité à provoquer la joie, le calme, la mélancolie et l’espoir, entre autres sentiments. En outre, elle peut également avoir des effets bénéfiques sur la santé. La musique à des fins thérapeutiques a commencé à être utilisée dans les centres médicaux il y a plusieurs décennies, ce qui a donné naissance à la musicothérapie.

 

Qu’est-ce que la musicothérapie ?

La musicothérapie est une méthode thérapeutique qui utilise la musique dans ses différentes variantes pour guérir des maladies ou améliorer des symptômes et des aspects liés à la santé et au bien-être.

La musicothérapie utilise ainsi les différents éléments qui font partie de la composition musicale (le son, le rythme, la mélodie et l’harmonie) avec un individu ou un groupe. L’objectif de ce processus est de promouvoir l’amélioration des aspects liés aux caractéristiques physiques, psychologiques, sociales, cognitives et comportementales des destinataires.

La musicothérapie est une méthode thérapeutique à part entière et n’est pas définie comme une thérapie alternative ou subalterne.

 

Comment la musique affecte-t-elle la santé ?

Nous pouvons classer les avantages de la musicothérapie en trois groupes principaux. Tout d’abord, au niveau cognitif, car elle augmente notre capacité d’apprentissage, améliore l’orientation et la capacité d’attention-concentration. Sur le plan physique, elle améliore la mobilité de nos articulations et réduit considérablement le stress. Enfin, sur le plan socio-émotionnel, la musicothérapie augmente nos relations sociales et en améliore la qualité.

La capacité interactive de la musique avec le corps et l’esprit est à la base des bénéfices potentiels de la musicothérapie. Ainsi, l’application contrôlée de la musique est capable d’activer différentes parties du cerveau, de stimuler les sens et d’éveiller des sentiments et des émotions. Elle est également capable de provoquer des réponses physiologiques et mentales.

De plus, l’utilisation de la musique dans une approche thérapeutique a permis d’explorer de nouvelles voies de recherche dans différents domaines de la santé, notamment les pathologies invalidantes, le domaine des séjours hospitaliers prolongés ou la communication des patients atteints de troubles cognitifs, entre autres situations.

 

Intervention musicale passive

Parmi les techniques utilisées en musicothérapie, l’une des plus simples et des plus immédiates est d’écouter de la musique. Cette activité est considérée comme passive. D’un point de vue neuroscientifique, les activités passives liées à la musicothérapie se distinguent des activités actives par l’activation de différentes parties du cerveau.

Ainsi, l’écoute de la musique peut activer différentes régions du cerveau, notamment :

    • Les zones corticales et sous-corticales du cerveau
    • L’amygdale
    • Le corps géniculé médian dans le thalamus
    • Les cortex auditifs primaires droit et gauche
    • Le cortex frontal moyen antérieur
    • Le sillon temporal supérieur
    • Les pôles temporaux

En revanche, lorsqu’on écoute de la musique, les régions activées dans le cerveau dépendent de divers facteurs, tels que les préférences individuelles pour le type de musique choisi. On ne choisit pas de la même manière la musique que l’on va écouter ou celle qui a été choisie par quelqu’un d’autre.

Parmi les aspects améliorés par la musicothérapie passive, citons l’identification de ses propres émotions et l’augmentation de l’attention. Ces aspects sont particulièrement importants chez les patients atteints d’autisme, car dans ce trouble, la reconnaissance des émotions et la capacité de communication sociale sont peu développées.

Son application est donc recommandée, en particulier chez les enfants et les jeunes, lorsque des problèmes tels que les troubles du langage, les déficits psychomoteurs, l’hyperactivité, le syndrome de Down et le syndrome de Williams apparaissent.

 

Intervention musicale active

Contrairement à l’intervention musicale passive, la participation musicale active requiert une participation directe, par exemple en jouant d’un instrument, en chantant ou en participant à la composition musicale.

Ce type d’activité musicale implique davantage de régions cérébrales que les interventions passives. Outre les zones cérébrales activées par l’écoute de la musique, l’action musicale active implique le cervelet, les ganglions de la base et l’aire motrice corticale.

La communication verbale et non verbale fait partie des aspects qui peuvent bénéficier de la participation musicale active et être stimulés par elle. Enfin, des améliorations de l’humeur et de certains symptômes dépressifs ont été observées.

 

Musicothérapie pour différentes pathologies

La musicothérapie peut être utilisée avec des patients de tout âge dans un large éventail de contextes tels que les hôpitaux, les cliniques, les centres de soins ambulatoires et le domicile des patients.

Grâce aux différentes techniques qui utilisent la musique comme outil thérapeutique, elle peut contribuer à l’amélioration de différents aspects, symptômes et signes associés à diverses pathologies qui ont été observés dans de nombreuses recherches.

 

Maladies mentales

Grâce à des séances de musicothérapie, les patients atteints de schizophrénie et d’autres troubles mentaux graves peuvent améliorer leur fonctionnement général et leur interaction sociale.

Plusieurs études ont également été menées auprès de personnes âgées souffrant de dépression et ont montré une réduction de leur symptomatologie.

 

Maladies neurodégénératives

Dans des pathologies telles que la maladie de Parkinson, où l’activité motrice est compromise, la musicothérapie permet d’améliorer les mouvements liés à la marche.

 

Démence

La musicothérapie s’est avérée bénéfique pour améliorer les troubles du comportement, l’anxiété et l’agitation chez les patients atteints de démence.

 

Meilleur repos

La qualité du sommeil est un autre aspect qui peut être amélioré grâce aux techniques de musicothérapie. Cet élément est directement lié à un meilleur état de santé général et à une augmentation de la qualité de vie.

 

Améliorations chez les prématurés

La musicothérapie a montré des effets favorables significatifs sur les bébés prématurés et leurs mères. Les études montrent une amélioration de la fonction respiratoire chez les prématurés, ainsi qu’une amélioration du niveau d’anxiété de la mère.

 

Patients en soins intensifs

Chez les patients gravement malades, il a été observé que la musique peut réduire le stress et l’anxiété pendant la ventilation mécanique. Cela contribue à la relaxation générale, à la diminution de la fréquence cardiaque et de la consommation d’oxygène et à une ventilation plus efficace. En outre, la musique appliquée peut améliorer la qualité du sommeil et réduire la douleur chez les patients. Il en résulte un rétablissement plus rapide.

 

Santé cardiovasculaire

Certaines études ont également évalué l’effet de la musicothérapie chez des patients souffrant d’hypertension artérielle. Des séances régulières de musicothérapie passive pendant 4 semaines ont entraîné une réduction significative de la tension artérielle systolique par rapport au groupe témoin.

En conclusion, bien que certains aspects pour lesquels les preuves ne sont pas solides doivent être davantage étudiés, la musicothérapie peut constituer un traitement pouvant être bénéfique pour de nombreux patients sans effets indésirables. Les patients, les pathologies et les symptômes qui peuvent en bénéficier sont les suivants :

    • Maladies limitantes affectant l’état mental et la qualité de vie, en particulier dans leur symptomatologie.
    • Les patients sous ventilation mécanique dont la fonction respiratoire et l’état mental sont altérés.
    • Lésions cérébrales acquises affectant la fonction motrice.
    • Troubles du spectre autistique, en particulier amélioration des capacités de communication.
    • Maladie coronarienne ayant des effets sur les fonctions circulatoires, respiratoires et mentales.

 

Sources


Avantages du test prénatal non invasif

Les tests prénataux non invasifs analysent l’ADN libre circulant du fœtus au sang maternel. Ces tests non invasifs permettent d’exclure la présence des anomalies génétiques les plus courantes, telles que celles des chromosomes 21, 18 et 13 (respectivement syndrome de Down, d’Edwards et de Patau) et celles des chromosomes sexuels X et Y. Il s’agit également d’un test sans risque car il est réalisé à partir d’un échantillon de sang de la mère.

 

Qu’est-ce qu’un test prénatal non invasif ?

La découverte de la présence d’ADN fœtal dans le sang maternel pendant la grossesse est l’élément clé qui a conduit au développement de la technique des tests prénataux non invasifs. De cette manière, un échantillon de sang maternel est analysé pour détecter la présence d’ADN libre du fœtus afin de déceler d’éventuelles anomalies chromosomiques.

Les tests utilisent les dernières technologies en matière de séquençage génétique qui permettent de comparer l’ADN du fœtus à celui de la mère afin de détecter certaines anomalies avec un degré élevé de précision et de fiabilité.

En outre, le test peut également être utile pour déterminer le sexe du fœtus.

 

Détection des microdélétions, trisomies et triploïdies

Dans les cellules, l’information génétique ou ADN est organisée en chromosomes. L’être humain possède 23 paires de chromosomes, soit 46. Les 22 premières paires sont numérotées de 1 à 22. La dernière paire est constituée des chromosomes sexuels. Les filles ont deux chromosomes X et les garçons un chromosome X et un chromosome Y.

Les syndromes génétiques et les problèmes de santé et de développement surviennent lorsqu’un chromosome ou une partie d’un chromosome est manquant ou supplémentaire.

En ce sens, les microdélétions sont de petites pertes de matériel génétique associées à de graves problèmes de développement chez le nouveau-né. En fonction de leur localisation, elles peuvent donner lieu à des syndromes tels que le syndrome de DiGeorge, le syndrome de délétion 1p36, le syndrome de Cri-du-chat, le syndrome d’Angelman et le syndrome de Prader-Willi.

Le syndrome de microdélétion le plus courant est le syndrome de DiGeorge. Il manque un petit fragment du chromosome 22 (22q11.2), ce qui entraîne de multiples anomalies fœtales telles que des malformations cardiaques, des anomalies du palais et du visage, un retard de développement et une immunodéficience, avec des infections fréquentes.

Les trisomies, quant à elles, sont des troubles génétiques qui surviennent lorsqu’il y a trois copies d’un chromosome au lieu de deux. Les trisomies sont souvent associées à des fausses couches au cours du premier trimestre de la grossesse.

Enfin, la triploïdie est un trouble chromosomique dans lequel le fœtus possède trois copies de chaque chromosome au lieu de deux (69 chromosomes au total au lieu de 46). Elle survient généralement lorsque deux spermatozoïdes fécondent un ovule, mais peut également se produire lorsqu’un ovule diploïde est fécondé par un spermatozoïde, ou dans les cas où un spermatozoïde diploïde féconde un ovule.

 

Quand effectuer un test prénatal non invasif ?

Le test est particulièrement indiqué dans les cas suivants :

    • Pour exclure les altérations chromosomiques les plus fréquentes.
    • Chez les femmes présentant un risque élevé d’anomalies chromosomiques après le dépistage du premier trimestre (analyse hormonale et échographique).
    • En cas de grossesses antérieures avec syndrome de Down.
    • Lorsque des anomalies échographiques ont déjà été détectées.

Il est recommandé d’effectuer le test à partir du moment où il y a suffisamment de matériel génétique du fœtus dans le sang de la mère. Cela se produit généralement à partir de la neuvième semaine de gestation.

 

Test prénatal non invasif : résultats

Ce type de test est basé sur la technologie d’ultra-séquençage de l’ADN, associée à des outils bioinformatiques avancés. Le test quantifie la probabilité de la présence de l’une des altérations analysées, offrant une spécificité et une sensibilité très élevées dans ses résultats. Le risque final est obtenu en tenant compte de l’âge maternel et de l’âge gestationnel, en les mettant en relation avec les caractéristiques de la grossesse et de la femme enceinte, ce qui augmente la précision du diagnostic dans chaque cas particulier.

Les tests ont une précision allant jusqu’à 99,7 % pour les fœtus atteints du syndrome de Down ou des anomalies les plus fréquentes, présentes dans les chromosomes 18, 13 et dans les chromosomes sexuels X et Y.

En termes de risque, l’interprétation des résultats est la suivante :

    • Risque faible

La probabilité que le bébé ne présente aucune des anomalies chromosomiques analysées est supérieure à 99 %.

    • Risque élevé

La probabilité d’une altération chromosomique ou d’une microdélétion est élevée. Dans ce cas, le gynécologue recommandera un test de diagnostic prénatal invasif (amniocentèse ou prélèvement de villosités choriales) pour confirmer le diagnostic.

Le résultat est exprimé en pourcentage de risque, qui va de 0,01 % à 99 %. Les résultats sont obtenus environ une semaine après la prise de sang de la mère.

 

Quelles anomalies chromosomiques le test prénatal permet-il de détecter ?

Il existe différents types de tests qui diffèrent par le nombre d’anomalies chromosomiques qu’ils peuvent détecter. Les plus simples permettent de détecter les anomalies des chromosomes 21, 18 et 13 (syndrome de Down, d’Edwards et de Patau) et les anomalies les plus courantes des chromosomes sexuels (X et Y).

En tenant compte de tous les tests disponibles, les anomalies génétiques et les syndromes les plus courants que les tests peuvent détecter sont les suivants :

    • Trisomies. Au lieu de deux chromosomes, l’un provenant de la mère et l’autre du père, il y en a un troisième. Selon le chromosome en cause, il peut s’agir de
      • Trisomie 21. Syndrome de Down.
      • Trisomie 18, syndrome d’Edwards.
      • Trisomie 13, syndrome de Patau.
    •  Anomalies des chromosomes sexuels :
      • Monosomie X (un seul chromosome X). Syndrome de Turner.
      • Chromosomes Y multiples. Syndrome de Klineffelter.
    • Microdélétions. De petits fragments chromosomiques sont absents.
      • Absence d’un fragment du chromosome 22 (22q11.2). Syndrome de DiGeorge.
      • Autres microdélétions donnant lieu au syndrome de délétion 1p36, au syndrome de Cri-du-chat, au syndrome d’Angelman et au syndrome de Prader-Willi.
    • Triploïdie

Avantages et limites des tests prénataux

Contrairement aux méthodes traditionnelles de diagnostic prénatal des anomalies génétiques, le test prénatal non invasif ne nécessite pas la collecte de matériel génétique par des techniques invasives et ne comportent aucun risque pour la mère ou le bébé. Les méthodes traditionnelles, telles que le prélèvement de villosités choriales (qui analyse l’ADN d’origine placentaire) ou l’amniocentèse (ADN d’origine fœtale), ne sont pas des tests anodins car elles comportent un risque associé de perte de grossesse.

D’autre part, certaines circonstances liées à la mère et à la grossesse peuvent influencer l’inefficacité du test. Nous retrouvons entre autres :

    • Un temps de gestation inférieur à 9 semaines au moment du test.
    • Grossesse multiple, avec présence de 3 fœtus ou plus ou de jumeaux évanescents.
    • Grossesse gémellaire résultant d’un don d’ovules.
    • Grossesse gémellaire, dans le cadre de la détermination de l’aneuploïdie des chromosomes sexuels.
    • Transfusion sanguine récente avec du sang étranger, greffe de moelle osseuse ou thérapie par cellules souches.
    • Le mosaïcisme fœtal des trisomies, ainsi que les altérations partielles (microdélétions ou microduplications) des chromosomes étudiés peuvent ne pas être détectés.
    • Altérations des chromosomes autres que ceux étudiés.

 

Toutes les femmes enceintes doivent être informées de l’existence et de la possibilité de ce type de diagnostic par le biais de conseils lors de la consultation de contrôle de la grossesse.

 

Sources:


Exposition à la pollution atmosphérique : effets sur la santé

La pollution de l’air représente un risque environnemental fréquent qui affecte principalement les poumons, mais aussi le système cardiovasculaire et d’autres organes. En outre, elle peut également avoir un impact significatif sur le développement de l’enfant à naître.

Les polluants atmosphériques sont souvent invisibles, mais leurs effets sur la santé peuvent être graves. Cela est encore plus évident pour les groupes de personnes les plus vulnérables, notamment les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes, ainsi que les patients souffrant de diverses affections, telles que les maladies respiratoires chroniques et les maladies cardiovasculaires, entre autres.

Outre les effets sur la santé d’une exposition brève et intense à la pollution, il est essentiel d’étudier l’effet d’une exposition prolongée aux polluants atmosphériques.

 

Pollution atmosphérique : effets sur la santé

Ces dernières années, la compréhension des effets de la pollution de l’air sur la santé a beaucoup progressé. Ainsi, il a été constaté qu’elle a un impact évident sur la quasi-totalité des systèmes de l’organisme. Même lorsque les niveaux de pollution sont faibles, l’exposition peut être nocive et entraîner un risque accru de maladie et de mortalité, en particulier de maladies cardiovasculaires et respiratoires chez les personnes vulnérables.

Il n’est pas surprenant que la pollution soit considérée comme la quatrième cause de décès après le tabagisme. Pour se faire une idée, les experts en pneumologie vont jusqu’à assimiler l’exposition continue à la pollution atmosphérique au tabagisme.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 99 % de la population vit dans des endroits où les normes de qualité de l’air ne sont pas respectées. La pollution est ainsi à l’origine de plus de 4 millions de décès prématurés dans le monde chaque année, certaines estimations parviennent presque au double de ces chiffres.

Dans les villes les plus peuplées d’Espagne, les niveaux recommandés pour la santé humaine de divers polluants et particules sont souvent dépassés, causant plus de 10 000 décès par an.

L’exposition prolongée à la pollution atmosphérique est associée à un risque accru de décès. En termes de pathologies spécifiques, l’exposition à la pollution atmosphérique est associée à un risque accru de maladies respiratoires et de certains types de cancer. À cet égard, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) considère les particules en suspension et la pollution atmosphérique comme « cancérogènes pour l’Homme », notamment en ce qui concerne le cancer du poumon, mais aussi d’autres cancers, comme le cancer du sein et les tumeurs de l’appareil digestif.

En ce qui concerne les effets cardiovasculaires de la pollution, diverses recherches, notamment la vaste étude menée dans 21 pays et publiée dans la revue Lancet Planetary Health, montrent que l’exposition à long terme à des concentrations élevées de pollution atmosphérique est associée à un risque accru de maladie cardiovasculaire chez les adultes.

De même, une grande partie des cas de pneumonie infantile sont imputables à la pollution atmosphérique et entraînent un mauvais développement des poumons chez les enfants exposés.

Parmi les autres effets néfastes de l’exposition à la pollution atmosphérique, nous pouvons citer les troubles neurologiques et les troubles de la reproduction.

 

Polluants atmosphériques

Les moyens de transport (y compris les véhicules à moteur), les centrales thermiques et les installations industrielles sont les principales sources de pollution de notre environnement.

Parmi les polluants les plus nocifs nous retrouvons :

    • Les particules en suspension
    • Les oxydes d’azote (tels que le dioxyde d’azote ou NO2).
    • L’ozone
    • Le dioxyde de soufre
    • Le monoxyde de carbone
    • Le plomb

Les particules en suspension sont un mélange complexe de petites particules solides et de gouttelettes liquides en suspension dans l’air, dont la taille, la forme et la composition chimique varient. Elles sont généralement produites par la combustion des véhicules à moteur, en particulier les moteurs diesel. Parmi les particules les plus polluantes, on trouve celles qui mesurent moins de 10 microns (PM10) car elles peuvent être inhalées et s’accumuler dans le système respiratoire et surtout celles qui mesurent moins de 2,5 microns de diamètre (PM2,5), qui sont les particules dites fines et qui représentent un risque plus important pour la santé car elles peuvent se déposer dans les poumons.

 

Niveaux de pollution

Les jours où les niveaux de pollution dépassent les limites fixées, les admissions à l’hôpital et les consultations médicales augmentent. On observe également une augmentation significative du nombre de passages aux urgences, en particulier pour les patients souffrant de maladies respiratoires chroniques, les personnes souffrant d’asthme et les patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).

En outre, de nombreuses études montrent que les effets néfastes de la pollution atmosphérique suivent une courbe dose-réponse sans seuil, c’est-à-dire que les personnes exposées à des concentrations inférieures au seuil peuvent également présenter un risque accru de maladie et de mortalité.

 

Stratégies de réduction de la pollution

Pour réduire la charge de maladie et de mortalité, il suffit de réduire les niveaux de pollution atmosphérique.

Dans les villes, un développement plus durable permettrait de réduire les sources importantes de pollution atmosphérique. Cela nécessiterait des politiques à différents niveaux, avec des mesures axées sur des questions telles que :

    • La réduction du trafic automobile, en mettant l’accent sur l’encouragement des transports publics.
    • La promotion d’activités industrielles et énergétiques durables et plus respectueuses de l’environnement.
    • La mise en œuvre d’un modèle de logement économe en énergie.
    • Encourager les citoyens à produire leur propre électricité.
    • L’optimisation de la gestion des déchets industriels et municipaux.

 

En bref, la réduction effective de la pollution doit venir des institutions et des citoyens. Les différents axes de travail pour lutter contre la pollution doivent inclure :

1. Des systèmes de surveillance

La mesure des niveaux de pollution est nécessaire pour évaluer le résultat des émissions et prendre ainsi des décisions concernant la gestion de la qualité de l’air.

2. Des mesures de contrôle

Ces mesures doivent comprendre :

      • Le choix de l’emplacement des sources d’émission, en tenant compte, entre autres, de la nature des polluants et des conditions météorologiques du site.
      • Le choix de combustibles moins polluants.
      • L’épuration des particules ou des gaz.
      • L’utilisation de phénomènes de diffusion météorologique pour diluer les polluants.
      • Le remplacement des procédés technologiques par des procédés moins polluants.
      • La mise en place d’un cadre juridique permettant l’adoption efficace de mesures de contrôle.

 

Sources


Pourquoi l’asthénie printanière se produit-elle ?

L’asthénie printanière peut être définie comme une sensation de faiblesse et de manque d’énergie physique et mentale qui a un impact négatif sur les performances et la qualité de vie des personnes touchées. Elle se manifeste généralement au printemps, lorsqu’il s’agit d’accomplir des activités quotidiennes sans avoir à fournir d’efforts importants. Elle touche davantage les femmes que les hommes. Elle n’est pas considérée comme une maladie, bien qu’il y ait un débat sur la question de savoir s’il s’agit d’un état pathologique qui doit être traité.

L’asthénie printanière peut être considérée comme un syndrome faisant partie des troubles affectifs saisonniers, dont l’incidence semble avoir augmenté de manière significative ces dernières années.

 

Quelles sont les causes de l’asthénie printanière ?

Le terme asthénie signifie manque de vigueur ou diminution de la force physique. L’asthénie printanière semble plus fréquente chez les enfants, les personnes âgées et les femmes, principalement entre 35 et 50 ans. Elle se manifeste généralement par une sensation temporaire de fatigue physique et intellectuelle qui apparaît au début du printemps, avec les fluctuations typiques de température, de pression atmosphérique et d’humidité.

Le syndrome se présente de manière très variable selon les personnes touchées et n’a pas de cause organique définie qui le qualifie de maladie dans le catalogue des pathologies reconnues par l’OMS.

Bien que les preuves à cet égard soient rares, certains chercheurs attribuent l’augmentation des cas d’asthénie printanière au rythme de vie imposé par la société actuelle, avec une dose élevée de stress, d’anxiété, de surcharge de travail, etc. Tout cela peut entraîner des répercussions sur l’humeur et réduire la capacité d’adaptation de l’organisme.

Il existe d’autres facteurs liés à la prédisposition à souffrir d’asthénie printanière, notamment les heures d’ensoleillement et leur relation avec le système endocrinien. Une possible composante immunologique liée à l’allergie a également été suggérée, ainsi que des facteurs viraux.

Ainsi, l’asthénie printanière peut apparaître lorsqu’une série de facteurs environnementaux coïncident, notamment les changements météorologiques et saisonniers, avec l’augmentation des températures et les fluctuations de la pression atmosphérique, l’augmentation des heures d’ensoleillement et le changement d’heure, ainsi que les changements dans les habitudes quotidiennes.

Toutes ces circonstances peuvent altérer la régulation des rythmes circadiens avec l’implication de certaines hormones comme le cortisol et la mélatonine, entre autres.

En tout état de cause, les dernières études montrent qu’elle n’est pas liée à une pathologie allergique sous-jacente.

Dans des conditions normales, l’asthénie printanière tend à disparaître d’elle-même en quelques semaines, une fois que l’organisme s’est adapté aux nouvelles circonstances.

 

Les symptômes de l’asthénie printanière

Les symptômes de l’asthénie printanière sont généralement sans gravité et de courte durée. S’ils ne disparaissent pas au bout de quelques semaines, il est conseillé de consulter un médecin afin qu’il recherche les causes possibles, qui peuvent être liées à une autre pathologie.

Les symptômes les plus courants de l’asthénie printanière sont les suivants :

    • Fatigue et faiblesse générale.
    • Hypotension et vertiges.
    • Douleurs musculaires et articulaires.
    • Maux de tête.
    • Difficultés de concentration.
    • Irritabilité et sautes d’humeur.
    • Anorexie ou perte d’appétit.
    • Baisse de la libido.
    • Manque de motivation.
    • Troubles du sommeil.

 

Traitement de l’asthénie printanière

L’asthénie printanière n’est pas un état pathologique en soi et il n’existe pas de traitement spécifique. Ainsi, lorsque l’asthénie n’a pas de cause organique spécifique, il est nécessaire d’en atténuer ou d’en réduire les symptômes, en favorisant l’adaptation de l’organisme.

Certaines recherches indiquent le potentiel de l’exposition à la lumière pour le traitement de diverses conditions cliniques, y compris l’asthénie printanière. Ainsi, une exposition contrôlée à la lumière à certaines longueurs d’onde pourrait avoir un impact sur les rythmes circadiens et pourrait avoir des effets bénéfiques sur les symptômes des personnes souffrant d’asthénie et des travailleurs de nuit, entre autres.

Voici quelques-unes des mesures qui peuvent être mises en place pour prévenir et minimiser les effets de l’asthénie printanière :

    • Aborder l’adaptation aux changements dérivés de la nouvelle saison de manière progressive.
    • Maintenir des horaires stables pour les repas et le repos nocturne, ainsi que des heures de sommeil suffisantes.
    • Une activité physique régulière et un exercice physique modéré peuvent contribuer à accélérer le processus d’adaptation et à réduire le niveau de stress.
    • Une bonne hydratation - principalement avec de l’eau - est importante, en particulier pour les enfants et les personnes âgées et lorsque les températures augmentent.
    • Le régime alimentaire doit être équilibré et fournir tous les groupes d’aliments et tous les nutriments, en particulier les vitamines et les minéraux. Plus spécifiquement, certains aliments peuvent être plus efficaces pour combattre les symptômes de l’asthénie printanière, car ils sont riches en nutriments qui aident à optimiser le fonctionnement du système immunitaire. Parmi ces aliments, on peut citer les fruits riches en vitamine C et en antioxydants, tels que les agrumes, les fraises, les kiwis et les baies. Les champignons (riches en antioxydants, en sélénium, en vitamines B et en vitamine D s’ils ont été exposés au soleil). Les graines et les noix (riches en zinc, en vitamines E et B3 et en tryptophane). L’ail, les oignons et les légumes crucifères (riches en antioxydants, en fibres et en folates).
    • Favoriser les activités intellectuelles qui peuvent servir de motivation et de stimulation positive.

L’asthénie printanière est généralement temporaire. Dans la plupart des cas, elle peut être minimisée par une bonne hygiène de vie. Si les symptômes persistent, il est conseillé de consulter un médecin.

Parfois, l’asthénie et les symptômes qui y sont liés, tels que la fatigue et le sentiment de lassitude, durent longtemps. Si aucun problème physique ou psychologique spécifique ne peut être identifié comme cause, il peut s’agir d’une fatigue chronique ou d’une autre affection qui doit être diagnostiquée par un médecin.

 

Sources :


Les secrets de la longévité et du vieillissement

L’espérance de vie a presque doublé dans les pays développés au cours du siècle dernier. Cependant, l’allongement de la durée de vie de la population a également entraîné une augmentation de la prévalence des maladies liées à l’âge. L’horizon idéal serait de continuer à promouvoir la longévité, tout en restant en bonne santé. Ce n’est qu’une question de temps.

D’ici 2050, la population mondiale des plus de 60 ans devrait atteindre 2,1 milliards de personnes et celle des plus de 80 ans près de 500 millions. L’allongement de l’espérance de vie et le vieillissement en bonne santé - où les personnes âgées ne souffrent pas de pathologies ou d’incapacités importantes - sont les objectifs de nombreuses recherches, qui tentent d’inverser ou d’atténuer le processus de vieillissement lui-même.

Dans la longévité saine, les années de bonne santé se rapprochent de la durée de vie biologique, avec un fonctionnement physique, cognitif et social proche du concept de bien-être. Le vieux slogan qui consiste à ajouter de la vie aux années est plus pertinent que jamais.

Mais qu’est-ce que le vieillissement et pourquoi vieillissons-nous ?

Le vieillissement est une condition biologique normale. Il s’agit d’un processus progressif, dynamique, complexe et irréversible. Il détermine une série de changements dans l’organisme, tant biologiques (modification de la silhouette, moindre tolérance à l’effort, moindre perception des saveurs, altération de la démarche, perte de mémoire, etc.) qu’environnementaux (modification du mode de vie, des relations sociales, etc.).

Il n’y a pas de maladies spécifiques ou exclusives à la vieillesse, bien qu’il y ait une incidence plus élevée et, surtout, une manière différente de se manifester et de souffrir de la maladie.

Les maladies cardiovasculaires, le cancer, les processus neurodégénératifs et les altérations métaboliques telles que le diabète, entre autres pathologies, ont une incidence et une prévalence plus élevées dans la population âgée. L’âge est un facteur de risque supplémentaire pour certaines de ces maladies.

En outre, il ne faut pas oublier que les maladies antérieures jouent un rôle très important dans le processus de vieillissement. Il en va de même pour le facteur environnemental, c’est-à-dire notre mode de vie.

Le problème du vieillissement n’est pas le fait de vieillir (un fait que nous ne pouvons pas changer et que nous devrions considérer comme une réussite personnelle et celle de la société que nous avons construite), mais la perte fonctionnelle et l’augmentation de la dépendance qui résultent de la somme des facteurs mentionnés ci-dessus.

Dans le cadre du processus de vieillissement, on peut distinguer plusieurs événements qui, ensemble ou séparément, peuvent contribuer à sa progression :

    • L’inflammation chronique

De nombreuses recherches soulignent le rôle des processus inflammatoires de bas niveau en tant que mécanisme sous-jacent et facteur de risque dans de nombreuses maladies liées à l’âge.

    • Le stress oxydatif

Il est défini comme un déséquilibre entre la production d’espèces réactives de l’oxygène et les défenses antioxydantes, il s’agit d’un mécanisme important dans le processus de vieillissement. Il est à l’origine de diverses maladies liées à l’âge.

    • Dysfonctionnement cellulaire

Il s’agit de modifications des cellules souches qui entraînent la non-régénération des tissus et l’accumulation de cellules âgées ou sénescentes.

    • Troubles du métabolisme

L’hyperglycémie et les troubles des taux d’insuline favorisent la détérioration et le vieillissement par diverses voies biochimiques.

    • Génétique

L’un des mécanismes génétiques liés au vieillissement concerne les télomères, fragments d’ADN qui bordent l’extrémité des chromosomes pour les protéger. Comme la longueur des télomères diminue successivement à chaque division cellulaire, le nombre de télomères et le taux de diminution sont liés à la mortalité et à la longévité.

 

Comment favoriser la longévité

Le degré de détérioration biologique et moléculaire est directement lié à la longévité ou à la capacité d’atteindre un âge avancé.

Trouver des moyens d’inverser ou d’atténuer le vieillissement et de promouvoir une longévité saine est actuellement un domaine de recherche en plein essor. Cependant, il faut garder à l’esprit que si certaines des variations de la santé des personnes âgées sont dues à la génétique, les facteurs les plus influents sont liés à leur environnement physique et social.

Ainsi, il existe un certain nombre d’habitudes saines bien connues qui peuvent favoriser une meilleure santé et donc contribuer à la longévité. Parmi celles-ci, on retrouve :

    • Une alimentation saine.
    • L’exercice physique quotidien et un mode de vie actif.
    • Un niveau de repos adapté aux besoins de chaque individu.
    •  Une vie sociale riche.
    • Éviter le stress et maintenir une attitude positive.
    • Limiter les substances toxiques (tabac, alcool, drogues, exposition à la pollution, etc.).

Stratégies de lutte contre le vieillissement

Outre les actions susceptibles de promouvoir des environnements plus sains et des conditions sociales plus positives, diverses stratégies de lutte contre le vieillissement sont actuellement à l’étude. Elles comprennent, entre autres, les éléments suivants :

    • La promotion de l’autophagie

Il s’agit d’un processus de protection et de nettoyage de l’organisme pour éliminer les dommages au niveau cellulaire. Elle a été proposée comme outil utile pour traiter les troubles métaboliques, les maladies neurodégénératives, les néoplasies et les maladies infectieuses. Certains traitements pharmacologiques (comme la metformine) et certaines mesures non pharmacologiques (comme le jeûne intermittent) peuvent stimuler l’autophagie.

    • L’élimination des cellules sénescentes

Les cellules sénescentes ou altérées par les processus de vieillissement peuvent être éliminées par des substances sénolytiques ou des médicaments. Cela pourrait ralentir le vieillissement et maintenir une meilleure fonction dans la vieillesse.

    • Réduction des calories de l’alimentation

La recherche animale a montré des avantages évidents dans l’inversion des effets du vieillissement et l’augmentation de la longévité en réduisant les calories alimentaires.

    • La thérapie par cellules souches

L’introduction de jeunes cellules souches pourrait être une stratégie pour contrer le vieillissement dans certains processus de dégénérescence liés à l’âge.

    • La consommation d’antioxydants

La consommation régulière de certains antioxydants pourrait atténuer les situations de stress oxydatif.

 

Sources :


Comment débuter l’alimentation BLW

Le Baby Led Weaning (BLW) est une méthode d’alimentation complémentaire qui est devenue très populaire ces dernières années. Contrairement à l’alimentation traditionnelle à base de purées et de bouillies, le BLW permet au bébé d’explorer et d’expérimenter les aliments solides dès le début. Dans cet article, nous allons explorer les bases du BLW, ses avantages et les précautions à prendre dans l’alimentation des bébés.

La méthode BLW présente de nombreux avantages, notamment le développement des capacités motrices et la promotion d’une attitude saine à l’égard de la nourriture chez les enfants. Cependant, des inquiétudes et des questions subsistent quant à savoir si la méthode BLW convient à tous les bébés, en particulier à ceux qui ont des problèmes d’alimentation ou des allergies.

 

Qu’est-ce que la méthode BLW ?

Le BLW (baby led weaning) désigne la méthode d’introduction des aliments menée par le bébé après la période d’allaitement maternel absolu. Il s’agit d’une méthode d’alimentation autorégulée dans laquelle l’enfant a accès aux aliments du menu familial, moyennant quelques adaptations mineures, et n’a plus accès aux bouillies et purées conventionnelles. La méthode s’efforce également de respecter les signaux de faim et de satiété du bébé.

La méthode BLW est conçue comme un moyen d’incorporer des aliments solides en libre accès pour le bébé. Grâce à ses mains, il peut reconnaître les formes, les couleurs, les textures, les odeurs et les goûts, ce qui lui permet d’établir une meilleure relation avec la nourriture, de manière autonome. Elle vise également à promouvoir la coordination, l’autorégulation et le démarrage précoce du processus de mastication.

Il n’existe pas de consensus parmi les pédiatres sur le BLW et il n’y a pas encore suffisamment de preuves scientifiques pour parvenir à une conclusion définitive sur sa mise en œuvre. Cependant, de plus en plus de professionnels de la santé et de parents ont une opinion positive sur la méthode BLW et considèrent qu’elle peut aider à promouvoir les étapes de la croissance du bébé de manière adéquate.

En tout état de cause, il s’agit d’une méthode qui peut être positive si elle est correctement mise en œuvre et qui peut améliorer l’alimentation des bébés.

 

Comment et quand commencer le BLW ?

L’allaitement maternel exclusif est recommandé jusqu’à 6 mois. Après cet âge, le lait maternel ne fournit plus tous les nutriments dont l’enfant a besoin pour son développement, il est donc nécessaire d’introduire d’autres aliments. Il convient d’établir un régime alimentaire varié et nutritif comprenant - selon la méthode BLW - des aliments de tous les groupes alimentaires dans leur format d’origine.

De même, la méthode encourage le bébé à commencer à partager le menu familial avec l’introduction d’aliments mous en gros morceaux, afin que le bébé puisse les prendre avec ses mains, contrairement à l’option traditionnelle d’introduction de bouillie et d’aliments en purée. Grâce à ce mode d’alimentation, le bébé développera sa capacité à mâcher, à participer et à s’intégrer à l’environnement familial.

 

Avantages de la méthode BLW

Les avantages pour le bébé que l’on peut tirer de l’utilisation de la méthode BLW sont les suivants :

    • Indépendance et autonomie précoces au moment des repas.
    • Développement d’une alimentation basée sur les signaux de faim et de satiété.
    • Participation aux repas en tant que membre du noyau familial.
    • Accès à une plus grande variété d’aliments.
    • Stimulation des sens, par la découverte des goûts, des textures, des couleurs et des odeurs.
    • Acquisition de bonnes habitudes alimentaires et amélioration de la qualité nutritionnelle de l’alimentation.
    • Limitation des principaux problèmes de l’alimentation conventionnelle des enfants (excès de sucres ajoutés, de sel et d’aliments transformés).
    • Prévention du surpoids et de l’obésité chez l’enfant et le jeune adulte.

 

Que peut manger un bébé de 6 mois dans le cadre du BLW ?

Entre 6 et 8 mois, l’énergie provenant de l’alimentation complémentaire (introduction d’aliments autres que le lait) devrait représenter environ 20 % et à 9 mois, cet apport devrait être proche de 50 %.

L’introduction de nouveaux aliments doit être progressive, sans suivre un ordre strict, avec de petites quantités. Une attention particulière doit être portée aux aliments potentiellement allergènes tels que les fraises, les œufs et le poisson, entre autres.

Dans tous les cas, l’allaitement maternel ou artificiel (en privilégiant l’allaitement maternel dans la mesure du possible) doit rester la principale source d’énergie.

Les aliments à introduire dans l’alimentation d’un bébé de 6 mois sont :

    •  Les fruits

Consommation quotidienne d’au moins un morceau après les repas principaux. Plus ils sont variés, mieux c’est. Ils sont riches en vitamines et en fibres.

    • Les légumes

Ils se distinguent par leur teneur en fibres et en vitamines A, C, E et acide folique.

    • Les céréales

Elles sont une source de glucides complexes, de fibres et de vitamines.

    • Les légumineuses

Elles sont riches en protéines, en fibres, en fer et en zinc.

    • La viande et le poisson

Quantités limitées à 50-70 g par repas.

    • Les œufs entiers

1 à 3 par semaine.

    • De l’huile végétale

De préférence d’olive, de soja, de tournesol ou de maïs. Limitez les graisses animales.

 

Pour éviter l’étouffement, il est recommandé d’éviter les aliments tels que les noix entières, les petits morceaux crus de pomme et de carotte, le raisin, le pop-corn, etc,

Les capacités psychomotrices qui permettent aux bébés de prendre les aliments avec leurs mains et de boire dans une tasse s’acquièrent progressivement au cours de leur développement. Cela leur permettra de participer aux mêmes repas que la famille. Seules de petites adaptations seront nécessaires, comme la présentation des aliments en petites portions à une température adéquate pour qu’ils puissent les prendre avec leurs mains.

Conditions de mise en œuvre du baby led weaning

Bien que le BLW soit une option sûre et efficace pour l’alimentation complémentaire de nombreux bébés, il existe des contre-indications et des précautions importantes à prendre en compte avant de mettre en œuvre cette technique. Parmi les contre-indications au BLW, nous pouvons citer :

    • Prématurité ou faible poids à la naissance

Les bébés prématurés ou ayant un faible poids à la naissance peuvent ne pas avoir la capacité neuromusculaire adéquate pour manipuler immédiatement des aliments solides et peuvent présenter un risque accru d’étouffement ou d’aspiration.

    • Problèmes de santé

Les bébés souffrant de problèmes neurologiques, de déglutition, respiratoires ou autres peuvent nécessiter des soins spécialisés et des approches alimentaires adaptées à leurs besoins individuels.

    • Risque d’allergies alimentaires

En cas d’antécédents familiaux ou personnels d’allergies alimentaires, il peut être nécessaire d’introduire les aliments plus progressivement et sous la supervision d’un professionnel de santé.

    • Incapacité à se tenir assis sans aide

Il est important que le bébé puisse s’asseoir et garder la tête et le cou stables pour minimiser le risque d’étouffement ou d’aspiration.

    • Manque de surveillance

La méthode BLW nécessite une surveillance constante et active de la part d’un adulte pour que le bébé puisse manger en toute sécurité. Cela ne pose généralement pas de problème lorsque les repas sont pris en famille. Dans tous les cas, il est conseillé de savoir comment réagir en cas d’étouffement ou d’aspiration.

 

Il est important de garder à l’esprit que la méthode BLW n’est pas la seule option en matière d’alimentation complémentaire et que chaque bébé peut avoir des besoins particuliers. Il est toujours conseillé de consulter un professionnel de la santé avant de commencer une technique d’alimentation complémentaire afin de s’assurer qu’elle est sûre et adaptée à l’enfant.

 

Quels sont les inconvénients potentiels du BLW ?

Les risques potentiels de la méthode BLW comprennent une carence en énergie et en certains nutriments tels que le fer et le zinc. Pour tenter d’éviter cela, les repas doivent comprendre des aliments de tous les groupes alimentaires. Ainsi, ils doivent être composés de :

    • Un aliment protéique.
    • Un aliment source de glucides complexes.
    • Des légumes.
    • Des fruits.

 

Sources :


Différences entre l’allergie à l’anisakis et l’anisakiasis

L’anisakis est un parasite présent chez les poissons et chez certains crustacés céphalopodes tels que le calmar, la seiche et le poulpe. Lorsqu’il est ingéré, il peut provoquer l’anisakiase, une affection qui se caractérise par l’apparition de symptômes digestifs. Il peut également provoquer une réaction allergique qui, dans certains cas, peut être grave.

L’anisakis est de plus en plus présent dans les poissons commercialisés. L’anisakis peut être présent dans tous les poissons de mer, y compris les poissons d’élevage. Toutefois, en prenant certaines précautions, nous pouvons les consommer sans danger.

 

Qu’est-ce que l’anisakis du poisson ?

L’anisakis est un ver rond d’environ deux centimètres de long et deux millimètres d’épaisseur, reconnaissable à l’œil nu. Il vit dans l’intestin des poissons et des mollusques céphalopodes. Lorsque le poisson meurt, l’anisakis migre dans le muscle et y forme des kystes dans lesquels il s’insère.

L’anisakis trouve ses hôtes naturels dans la mer. Son hôte définitif, où il se reproduit, est le mammifère marin, où les larves d’anisakis passent par différents stades.

L’homme, en consommant du poisson contaminé, peut devenir un hôte accidentel, bien que l’anisakis ne puisse pas achever son cycle biologique. Cependant, il peut provoquer une gêne qui, dans certains cas, peut entraîner de graves problèmes.

 

Qu’est-ce que l’anisakiase ?

L’anisakiase ou anisakidose est l’affection parasitaire causée par l’anisakis. Le nombre de cas a augmenté ces dernières années, principalement en raison de l’augmentation de la consommation de poisson cru (par exemple, les sushis) et des progrès réalisés dans les méthodes de diagnostic. Il existe également des préparations culinaires qui ne tuent pas le parasite et favorisent le développement de l’anisakiase. Il s’agit notamment des marinades, des aliments fumés et marinés, des tartares de poisson et des ceviches.

Il s’agit d’une affection dont la gravité ne s’inverse généralement pas.

 

Symptômes de l’anisakiase

Lorsque des poissons porteurs de parasites d’anisakis vivants sont consommés, ceux-ci tentent de terminer leur cycle de vie dans le corps humain. Pour ce faire, ils se fixent sur la muqueuse intestinale, provoquant une gêne gastro-intestinale, une irritation et une inflammation. En outre, en cas d’infestation massive, des obstructions intestinales peuvent se produire. Il existe généralement une période de latence de 24 à 48 heures entre l’ingestion et l’apparition des symptômes digestifs. Dans certains cas, les symptômes peuvent apparaître des semaines ou des mois plus tard.

Les principales manifestations de l’anisakiase sont donc les suivantes :

    • Douleurs et crampes dans la région abdominale
    • Irritation gastro-intestinale
    • Nausées et vomissements

Différence entre anisakiase et allergie à l’anisakis

L’anisakis peut également provoquer des réactions allergiques. Les réactions allergiques peuvent provoquer des symptômes tels que des troubles gastro-intestinaux et de l’eczéma, et un choc anaphylactique grave peut survenir dans de rares cas. Le délai entre l’ingestion du poisson et l’apparition des symptômes allergiques est généralement plus court (quelques heures) que l’apparition des symptômes digestifs.

Les mesures de prévention des réactions allergiques chez les patients sensibles à l’anisakis font l’objet d’une certaine controverse. D’une part, il est avancé que le parasitisme par des larves vivantes d’anisakis dans la muqueuse gastro-intestinale est nécessaire pour déclencher une réponse allergique. Ainsi, les personnes allergiques à l’anisakis ne présenteraient pas de symptômes au parasite mort. En revanche, les antigènes d’anisakis simplex étant thermostables, des manifestations allergiques pourraient apparaître après l’ingestion de poisson contenant le parasite, même s’il a été soumis à un traitement thermique (chauffage à 60 °C pendant plus de 10 minutes ou congélation à -20 °C pendant au moins 72 heures).

Les mesures préventives doivent être établies par l’allergologue dans chaque cas en fonction des caractéristiques de la personne concernée.

Les recommandations pour les patients souffrant d’une allergie à l’anisakis sont les suivantes :

    • Éviter de consommer du poisson cru, mal cuit ou mariné (anchois au vinaigre, ceviche, escabèche, etc.).
    • Congeler le poisson (-20 °C) pendant au moins 3 jours.
    •  Cuire suffisamment le poisson pour atteindre une température supérieure à 60 °C.

 

Les poissons les plus exposés à l’anisakis

Tous les poissons sont susceptibles d’être porteurs du parasite, même les poissons d’élevage. Dans ce cas, les poissons d’aquaculture tels que le bar, la daurade et le saumon peuvent être contaminés, car ils sont élevés dans des cages en pleine mer. Toutefois, certains producteurs, comme les producteurs de saumon norvégiens, garantissent que leurs poissons sont exempts d’anisakis.

Certaines estimations indiquent que 40 à 50 % de certaines espèces de poissons consommées sont contaminées par l’anisakis. Le poisson du golfe de Gascogne est souvent plus contaminé que celui de la Méditerranée.

En revanche, les poissons de rivière sont hors de danger (truites, perches, carpes, etc.).

Parmi les coquillages, les céphalopodes peuvent également être contaminés, c’est-à-dire les calmars, les seiches, les encornets, les poulpes. Les crevettes, les homards, les moules et les palourdes ne présentent aucun danger.

Les conserves de poisson, étant donné qu’elles sont stérilisées, ne présentent pas de risque, car tout parasite présent serait détruit.

Enfin, les produits saumurés ou marinés ne sont pas exempts du problème, de sorte que le poisson utilisé doit être congelé avant d’être préparé.

 

Recommandations pour éviter l’anisakis

Lorsque le poisson doit être consommé cru ou semi-cru, il est nécessaire de le congeler au moins trois jours à -20 °C au préalable.

Si le poisson doit être cuit de manière intensive (frit ou cuit au four), il n’est pas nécessaire de le congeler au préalable. Les traitements culinaires tels que le gril ou le micro-ondes entraînent une cuisson moins homogène où il est difficile de s’assurer que la température de 60 °C est atteinte au centre du poisson.

En ce qui concerne le secteur de la restauration, les bars et les restaurants sont tenus par le ministère de la santé (décret royal 1420/2006) de congeler le poisson s’il doit être servi cru ou semi-cru, mariné ou saumuré.

Il existe un certain nombre de recommandations simples qui peuvent aider à éviter l’infection par anisakis :

    • Certaines préparations culinaires présentent un risque élevé, notamment le poisson salé, fumé, mariné, le ceviche et les sushis, et doivent donc être préparées avec du poisson précongelé.
    • Il est préférable de consommer les queues des grands poissons, en prenant soin d’éviter les zones ventrales proches du système digestif du poisson.
    • Cuire le poisson à plus de 60 °C pendant au moins 2 minutes.
    • Congeler le poisson à -20 °C pendant au moins 72 heures avant de le consommer.

Pour les personnes ayant eu des réactions allergiques au poisson, il est recommandé de consulter un allergologue. Si les tests effectués par ce spécialiste sont positifs, une allergie à l’anisakis peut être diagnostiquée.

Dans tous les cas, seules les personnes ayant déjà eu des réactions sévères après avoir consommé du poisson congelé ou cuit devraient s’abstenir de consommer du poisson.

 

Sources :


Psychopathie infantile : traits psychopathiques dans l’enfance

La psychopathie infantile est un trouble qui n’est pas sans controverse dans le monde de la psychologie et qui se définit par l’existence d’enfants présentant un manque important d’empathie qui les conduit à commettre des actes cruels sans ressentir de remords. 

Le trouble de la personnalité antisociale - en particulier la psychopathie, sa forme la plus extrême - a toujours suscité à parts égales crainte et excitation chez les scientifiques et dans la société en général. C’est pourquoi il s’agit d’un thème récurrent dans la culture populaire, la littérature et le cinéma.

Cependant, l’existence de la « psychopathie infantile » a été remise en question, compte tenu des caractéristiques du trouble et de sa symptomatologie. De nombreux auteurs ont affirmé qu’en raison du manque de stabilité pendant l’enfance, il est difficile de catégoriser certains traits et symptômes, car tout modèle de comportement peut subir des modifications jusqu’à l’âge adulte.

 

Qu’est-ce que la psychopathie ?

Bien qu’elle ne fasse pas l’unanimité, la psychopathie peut être définie comme un trouble mental caractérisé par l’insensibilité émotionnelle, l’immaturité et la superficialité. Elle se traduit par une incapacité à éprouver des émotions telles que la tristesse ou la peur, l’idée de récompense ou de punition n’ayant aucun effet sur le comportement.

Ainsi, le principal symptôme définissant la psychopathie serait la réponse affective déficiente envers les autres, ce qui se traduirait par un comportement antisocial. Selon le manuel diagnostique des critères psychopathologiques (DSM-V), entre 0,2 et 3,3 % de la population présente ces caractéristiques, ce qui signifie que jusqu’à 250 millions de personnes dans le monde répondent aux critères diagnostiques de la psychopathie.

Les traits caractéristiques d’une personne atteinte de psychopathie se définissent par :

    •  Arrogance
    • Égocentrisme
    • Tendance à la manipulation
    • Domination
    • Irresponsabilité
    • Impulsivité
    • Transgression constante des normes sociales
    • Mode de vie socialement instable qui inclut des comportements parasitaires et non planifiés

D’autre part, pour pouvoir comprendre le trouble, il est inévitable d’examiner le stade infantile afin de distinguer les schémas, les besoins et les caractéristiques de la personne.

Psychopathie infantile

Comme dans la définition générale, la psychopathie infantile peut être comprise comme un trouble du développement qui affecte l’empathie et se caractérise en outre par une absence de sentiments de culpabilité. Dans de nombreux cas, il est préférable d’utiliser les termes « caractéristiques psychopathiques » ou « traits psychopathiques » pour décrire plus précisément la situation d’un individu.

Au sein du groupe hétérogène d’enfants présentant des troubles du comportement, il est nécessaire de différencier ceux qui ont un niveau élevé de comportement antisocial et qui défient constamment les règles et l’autorité. Les individus présentant des traits psychopathiques ont tendance à agir froidement, sont manipulateurs et ont régulièrement recours au mensonge. De même, ils sont incapables d’éprouver certaines émotions, comme celles liées à la peur. Cela signifie qu’ils n’apprennent pas par la punition et que, par conséquent, leur socialisation normale est extrêmement compliquée. L’absence d’anxiété, en particulier celle liée à l’attachement, est également caractéristique : ils se montrent indifférents à la séparation de la famille, n’ont pas besoin de socialisation et préfèrent jouer seuls.

Certains experts affirment que de nombreuses caractéristiques psychopathiques qui peuvent apparaître pendant l’enfance ou l’adolescence font partie d’aspects normaux du développement qui tendront à disparaître à l’âge adulte.

Au contraire, d’autres auteurs - sans nier l’affirmation précédente - soutiennent que de nombreux symptômes présents dans un diagnostic de psychopathie sont détectables pendant l’enfance, et qu’ils sont plus que des manifestations normales d’une étape du développement.

Traits et caractéristiques d’un enfant atteint de psychopathie

Il n’est pas possible de conclure définitivement à l’existence sans équivoque de la psychopathie dans l’enfance. Cependant, un certain nombre de caractéristiques et de symptômes peuvent se manifester tout au long de l’enfance. Certains de ces symptômes sont les suivants :

    • Désinhibition

Les jeunes enfants ont tendance à être désinhibés. Cependant, les traits psychopathiques peuvent conduire à un degré extrême. Cela peut conduire à l’émergence de la violence en tant qu’acte habituel d’expression et de relation avec les autres.

    • Non-respect des règles

Les traits psychopathiques déterminent que les règles de savoir-vivre et les règles de base de la coexistence ne sont pas respectées. Ainsi, l’attitude d’un enfant présentant des traits psychopathiques sera irrespectueuse, impulsive, agressive et peu conciliante.

    • N’éprouve aucun remords

Bien qu’il puisse parfois reconnaître qu’il ne fait pas les choses correctement, il n’a pas la capacité d’éprouver des remords. Ainsi, les punitions ou les réprimandes n’ont pas d’effet coercitif sur eux, car ils n’identifient pas ou n’anticipent pas l’idée de non-conformité ou de culpabilité.

    • Cruauté envers les autres

Par exemple, ils peuvent blesser un animal en jouant négligemment avec lui sans éprouver la moindre compassion.

    • Traits narcissiques

Cela inclut notamment l’arrogance, la prétention, le leadership fort, la vantardise, la culpabilisation des autres et des mensonges éhontés.

Causes de la psychopathie infantile

Les traits psychopathiques que les enfants peuvent présenter ne répondent pas à une cause unique. Ainsi, il peut y avoir une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux qui peuvent être propices au développement de traits psychopathiques dans l’enfance. Au niveau génétique, les traits peuvent être hérités.

De même, certaines erreurs ou malformations peuvent se produire au niveau du cerveau, par exemple avec une structure déficiente des connexions entre le cortex préfrontal du cerveau et l’amygdale, la région responsable de la régulation des émotions. Enfin, un environnement peu affectueux ou l’existence d’abus peuvent entraîner un comportement psychopathique chez l’enfant à des stades ultérieurs.

Les termes « psychopathologie primaire » et « psychopathologie secondaire » sont utilisés pour différencier le poids de la génétique et de l’environnement. Les traits affectifs sont innés dans la psychopathologie primaire, caractérisée par un poids génétique élevé. La psychopathologie secondaire serait caractérisée par des impacts négatifs ou des négligences dans l’enfance, tels que des déficits affectifs ou des expériences traumatisantes dans l’enfance.

Traitement

Le traitement des troubles du comportement chez les enfants et les adolescents présentant des traits d’insensibilité émotionnelle qui caractérisent la psychopathie infantile est un domaine qui a été exploré en profondeur. Toutefois, il n’existe à ce jour aucun traitement psychothérapeutique ou psychopharmacologique ayant démontré une efficacité définitive. Il convient donc de rechercher très tôt la cause de ces traits, en excluant toute déficience familiale.

D’autre part, la nécessité d’une intervention visant au respect des règles et à l’établissement d’habitudes ne fait aucun doute. Il convient donc de fournir aux parents des lignes directrices et des outils comportementaux pour favoriser les habitudes et les comportements sociaux adaptatifs afin d’aider leurs enfants à s’améliorer dans le contexte de la socialisation.

En tout état de cause, le rôle des parents doit être responsable et proactif, car il est indispensable, en premier lieu, qu’ils assument la réalité et soient conscients de ce qui se passe. Lorsque les parents identifient un trait psychopathique chez leur enfant, il est important qu’ils ne le cachent pas et qu’ils recherchent une aide professionnelle qui puisse leur apporter la meilleure assistance possible.

 

Sources :


Dernières avancées dans le traitement de la maladie de Parkinson

La Journée mondiale de la maladie de Parkinson est célébrée le 11 avril. La maladie de Parkinson est une maladie chronique progressive et dégénérative du système nerveux central. Elle touche environ 1 % de la population âgée de plus de 60 ans. Les médicaments disponibles sont modérément efficaces les premières années, mais perdent de leur efficacité au fil du temps.

 

Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative chronique qui touche principalement les personnes âgées. En termes de prévalence, elle arrive juste derrière la maladie d’Alzheimer.

La maladie, dans son évolution naturelle, affecte la fonctionnalité du patient et peut conduire à une dépendance sévère dans l’accomplissement des activités de la vie quotidienne. L’âge d’apparition des symptômes se situe entre 55 et 75 ans et la maladie est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes. En Espagne, quelque 150 000 personnes souffrent de la maladie, et l’on s’attend à ce que ce chiffre triple d’ici 2050.

La cause de la maladie de Parkinson est inconnue et multifactorielle, incluant des facteurs génétiques et environnementaux.

Il existe également d’autres maladies présentant certains symptômes parkinsoniens qui ne répondent pas au traitement de la maladie de Parkinson et n’ont pas la même évolution.

 

Symptômes de la maladie de Parkinson

Les symptômes caractéristiques de cette maladie sont la lenteur des mouvements, la rigidité et le tremblement au repos. Au moins deux de ces symptômes sont nécessaires pour diagnostiquer la maladie de Parkinson.

Les symptômes sont dus à un manque de dopamine dans une zone spécifique du cerveau : le striatum. La cause réside dans la mort ou la dégénérescence des neurones responsables de sa production.

Les symptômes les plus courants sont les suivants :

    • Tremblements

C’est le symptôme le plus caractéristique, bien qu’il s’agisse d’un type particulier de tremblement qui se produit au repos. Il est plus fort lorsque la zone affectée est au repos et plus faible ou absent lorsqu’elle est en mouvement. En outre, le tremblement disparaît pendant le sommeil.

    • Raideur du corps

Certains patients présentent une raideur, mais pas de tremblement. La raideur entraîne souvent des douleurs musculaires et de la fatigue.

    • Lenteur des mouvements

La lenteur des mouvements augmente au fur et à mesure de l’évolution de la maladie. Il s’agit d’un symptôme qui s’accompagne d’une réduction de l’amplitude des mouvements ou d’une difficulté à les commencer. Avec le temps, tous les mouvements du corps sont affectés. Par exemple, le visage devient moins expressif, avec des épisodes de bave et la réduction du clignement des yeux. La parole peut également être affectée, l’intonation devenant monotone et ponctuée de bégaiements. L’écriture et la marche peuvent également être altérées.

    • Symptômes non moteurs

Des symptômes non moteurs peuvent également apparaître, tels que des symptômes olfactifs, une détérioration cognitive, l’apparition de symptômes psychiatriques, des troubles du sommeil, une hypotension orthostatique, des douleurs et de la fatigue.

 

Diagnostic et évolution de la maladie de Parkinson

L’hétérogénéité du début de la maladie et la variabilité des symptômes présents chez chaque individu rendent difficile le diagnostic de la maladie. Il n’existe pas de marqueur biologique permettant de confirmer le diagnostic, qui est par conséquent établi sur la base de critères cliniques. Les examens d’imagerie, en particulier les examens de neuro-imagerie fonctionnelle, peuvent compléter le diagnostic clinique, mais ne sont pas définitifs.

Il est donc important que le diagnostic soit posé par un neurologue ou un gériatre expérimenté.

D’autres maladies neurodégénératives peuvent présenter des symptômes similaires à ceux de la maladie de Parkinson et doivent être exclues. En voici quelques-unes :

    • Les parkinsonismes secondaires (toxiques, post-traumatiques, vasculaires).
    • Le « parkinsonisme plus » (dégénérescence cortico-basale, atrophie multisystémique, paralysie supranucléaire).
    • La maladie d’Alzheimer.

La prise de certains médicaments peut également entraîner des symptômes compatibles, notamment les antipsychotiques (halopéridol, rispéridone), les antivertigineux (sulpiride) et les hypotenseurs (flunaricine).

 

Évolution de la maladie de Parkinson

La variabilité entre les patients peut être très importante. En règle générale, 5 à 10 ans peuvent s’écouler avant que les symptômes ne deviennent invalidants.

L’évolution de la maladie se divise en général en 5 stades :

    • Stade 1 : les premiers symptômes apparaissent avec une atteinte unilatérale : tremblement au repos, lenteur, visage inexpressif et voix monocorde. Certains symptômes peuvent encore être absents ou très discrets.
    • Stade 2 : symptômes plus évidents avec une atteinte bilatérale. La marche et la motricité sont plus affectées, mais l’équilibre n’est pas compromis.
    • Stade 3 : symptômes bilatéraux entraînant une instabilité posturale.
    • Stade 4 : symptômes très graves avec incapacité sévère, bien que la personne soit capable de se tenir debout. Problèmes de déglutition. Une assistance est nécessaire.
    • Stade 5 : incapacité de se mouvoir et d’avaler.

 

Traitement

Les traitements disponibles sont axés sur la lutte contre les symptômes de la maladie. Cependant, la recherche actuelle se concentre sur les traitements qui peuvent arrêter la progression de la maladie. La chirurgie est envisagée dans certains cas.

D’autre part, une fois le diagnostic posé, un suivi spécialisé et individualisé de chaque patient par le neurologue ou le gériatre est nécessaire. Une approche globale du traitement est nécessaire, incluant la physiothérapie, la rééducation, l’orthophonie, l’ergothérapie, le traitement des complications et, le cas échéant, les soins palliatifs.

Traitement pharmacologique de la maladie de Parkinson

La dégénérescence des neurones dopaminergiques et la diminution de l’activité de la dopamine qui en résulte sont à l’origine du dysfonctionnement moteur qui accompagne la maladie.

La plupart des médicaments disponibles visent donc à remplacer la dopamine déficiente. Les plus couramment utilisés sont la lévodopa et les agonistes dopaminergiques (pramipexole, rotigotine et ropinirole), la lévodopa étant le médicament antiparkinsonien le plus efficace. Cependant, ils ne constituent pas une solution à long terme à la maladie.

D’autres médicaments agissant sur le métabolisme de la dopamine et pouvant être utiles sont la sélégiline et la rasagiline, des inhibiteurs de la monoamine oxydase B, une enzyme impliquée dans la dégradation de la dopamine. Cela augmente sa concentration dans le cerveau, ce qui peut contribuer à améliorer les symptômes moteurs.

D’autres médicaments, comme les anticholinergiques, n’agissent pas directement sur le système dopaminergique, mais modulent l’activité de l’acétylcholine, qui est impliquée dans la régulation des mouvements et peut avoir un impact bénéfique sur les tremblements.

Enfin, il ne faut pas oublier les symptômes non moteurs de la maladie, qui nécessitent un traitement spécifique et peuvent parfois être très invalidants.

 

Dernières avancées dans le traitement de la maladie de Parkinson

De nombreux médicaments actuellement à l’étude visent à ralentir ou à arrêter la progression de la maladie. Il s’agit d’un changement substantiel par rapport à la réalité des médicaments commercialisés jusqu’à présent, dont l’objectif principal est de lutter contre les symptômes.

Les nouveaux traitements incluent des molécules visant à bloquer les agrégats de protéines anormales qui se forment dans le cerveau, ou corps de Lewy, au cours de l’évolution de la maladie. Il existe également des vaccins qui activent le système immunitaire dans le même but.

D’autre part, d’autres pistes de recherche ont été proposées comme les modulateurs du GABA (acide gamma-aminobutyrique), un neurotransmetteur qui peut avoir un impact sur la fonction motrice.

La chirurgie dans le traitement de la maladie de Parkinson

La stimulation cérébrale profonde est une méthode chirurgicale consistant à implanter un dispositif qui envoie des impulsions à des zones spécifiques du cerveau. Elle est indiquée pour les patients souffrant de graves complications motrices, qui ont répondu à la lévodopa et qui ne présentent pas de problèmes mentaux importants tels que la dépression ou la démence. Chez certains patients, elle peut entraîner une amélioration considérable des symptômes.

 

Sources :


La podologie du sport, pourquoi est-elle si importante ?

La podologie est la spécialité sanitaire en charge de la santé des pieds, des zones anatomiques complexes composées de différents tissus et structures clés pour l’appareil locomoteur et le mouvement, dont la pathologie peut engendrer des affections à d’autres niveaux.

Plus spécifiquement, la podologie du sport se concentre sur les problèmes de mobilité du pied liés à la prévention et au traitement des blessures et à la performance sportive.

 

La podologie du sport, pourquoi est-elle importante ?

La podologie du sport est la spécialité sanitaire qui s’occupe de la santé du pied et de son étude biomécanique, en particulier lors de la pratique d’une activité sportive. Son objectif principal consiste à évaluer les performances musculaires et articulaires du pied, en apportant des solutions aux pathologies et aux blessures liées à la pratique sportive.

D’un point de vue préventif, elle est également chargée d’éviter les problèmes au niveau des ligaments, des tendons, des muscles et des articulations, en prévenant ou en minimisant les blessures sportives.

 

Quand faut-il consulter un spécialiste en podologie du sport ?

La podologie du sport commence son travail par une évaluation qui identifie les risques possibles afin d’assurer la prévention des lésions podologiques causées par la pratique sportive.

Pour cette raison, l’évaluation morphologique et l’analyse fonctionnelle du pied sont des outils clés qui permettront d’obtenir des informations pertinentes pour poser des diagnostics et établir des plans de prévention individualisés.

Outre son utilité dans la prévention et le traitement des affections du pied, la podologie du sport peut également contribuer à l’amélioration des performances sportives, en optimisant les fonctions biomécaniques du pied dans le geste sportif.

 

Qu’est-ce que l’étude biomécanique du pied ?

L’étude biomécanique du pied est un outil analytique complexe qui permet d’établir la manière optimale d’effectuer les mouvements et les appuis du pied. Elle est particulièrement pertinente pour tous les patients qui pratiquent des activités sportives régulières, en particulier ceux qui pratiquent un sport de manière intensive. L’objectif de l’étude biomécanique du pied est d’adapter la dynamique du geste sportif (marche, course, saut, etc.) afin de prévenir les blessures et d’améliorer les performances sportives et la santé du pied, ce qui aura un impact positif sur l’ensemble de l’appareil locomoteur.

L’étude biomécanique du pied débute par un entretien approfondi et une analyse de l’histoire clinique du patient. L’objectif est de connaître l’état général et l’existence éventuelle de lésions ou de pathologies prédisposantes.

Afin d’établir un diagnostic biomécanique adéquat, différents tests doivent être effectués :

    • Examen des membres inférieurs et des pieds.
    • Évaluation des amplitudes de mobilité des articulations.
    • Analyse des schémas de torsion.
    • Détermination des asymétries.
    • Étude des chaînes musculaires.
    • Étude posturologique.
    • Analyse des pressions plantaires.
    • Étude de la marche et/ou de la course
    • Évaluation du geste technique sportif.

 

Étude de l’empreinte

L’étude biomécanique comprend l’étude de l’empreinte, dans laquelle la technologie la plus avancée est utilisée pour explorer la position des pieds de manière statique et dynamique. Sa relation avec d’autres structures, telles que les genoux, les hanches et la colonne vertébrale, est également prise en compte, car l’empreinte détermine le mouvement non seulement des pieds, mais aussi de l’ensemble du corps.

À l’aide de plates-formes équipées de capteurs de pression, il est possible d’analyser les pressions subies par la plante du pied, les points d’appui maximum, ainsi que la progression de l’empreinte.

En corrigeant les problèmes de l’empreinte, il est possible d’augmenter les performances sportives.

 

Semelles sur mesure

Pour le traitement des troubles du pied et des déficiences de l’empreinte qui peuvent entraîner des blessures, l’utilisation de semelles ou d’orthèses sur mesure est recommandée. De cette manière, les blessures causées par des déficiences biomécaniques du pied et de la foulée peuvent être évitées grâce à l’utilisation de semelles orthopédiques, d’exercices correctifs et de chaussures appropriées.

 

Quelles sont les blessures sportives que la podologie sportive peut prévenir ?

Certaines blessures sportives sont directement liées au type de foulée. D’autres peuvent affecter la structure du pied lui-même.

Parmi les blessures les plus courantes qui peuvent être traitées par la podologie sportive, nous pouvons citer :

    • Métatarsalgie

Il s’agit d’une douleur due à une surcharge de la partie avant de la plante du pied. Elle est généralement causée par un appui excessif sur cette zone anatomique.

    • Fasciite plantaire

Il s’agit d’une inflammation accompagnée de douleurs au niveau de la plante du pied ou du fascia. Elle est très fréquente chez les coureurs de fond. Elle peut parfois s’accompagner de ce que l’on appelle l’épine calcanéenne, qui est un stade plus avancé de ce problème dans lequel le patient présente une calcification au niveau de l’insertion de l’aponévrose plantaire dans le calcanéum.

    • Tendinopathie rotulienne

La tendinopathie est l’altération de la structure du tendon, en l’occurrence le tendon rotulien, en raison d’un déséquilibre entre les processus qui l’endommagent, notamment l’exercice, et sa réparation. Il s’agit d’une blessure de surutilisation dans laquelle le tissu tendineux est endommagé par un impact excessif. Elle se manifeste généralement par une douleur et une faiblesse au niveau du genou.

    • Entorse de la cheville

Il s’agit de l’une des blessures les plus courantes. L’entorse de la cheville est une blessure qui affecte les ligaments de cette zone anatomique.

    • Ampoules. Il s’agit de petites poches de liquide qui apparaissent sur la peau des pieds à cause des frottements. Le type de chaussures et de chaussettes est important pour les éviter.
    • Hyperkératose

Il s’agit de durillons dus à l’épaississement de la peau causé par la friction et les frottements répétés.

 

Sources :